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Gilbert Barbier
Question d'actualité au gouvernement N° 406 au Ministère de l'éducation


Recherche sur les biotechnologies

Question soumise le 14 novembre 2014

Le texte de cette question sera publié dès sa transmission par le Journal Officiel. Dans cette attente, vous pouvez vous reporter aux vidéos de la rubrique « Questions au Gouvernement » accessible depuis la notice électroniquedu Sénateur auteur de la question.

Réponse émise le 14 novembre 2014

Mme Najat Vallaud-Belkacem,ministre de l'éducation nationale, de l'enseignement supérieur et de la recherche. Monsieur le sénateur, la recherche française, publique comme privée, est fondée sur l'expertise scientifique, encadrée, et répond à ce titre à des normes éthiques. C'est ainsi qu'elle peut nous éclairer et nous faire progresser d'année en année. De ce point de vue, on ne peut que condamner les atteintes portées à des centres de recherche qui ont, je le rappelle ici, obtenus au préalable des autorisations pour exercer leurs travaux. (Applaudissementssur certaines travées du groupe socialiste.)

Au sein de cette recherche figure la recherche en biotechnologies, qui a pris ces dernières années une place prépondérante dans l'industrie française et joue un rôle de plus en plus important dans des secteurs aussi variés que la santé, l'environnement ou l'agriculture. La recherche en biotechnologies nous permet de mieux connaître les causes des maladies, de concevoir, de tester ou de produire de nouveaux médicaments, de mieux capter la pollution dans l'air ou encore de protéger les végétaux.

La France a la chance de se situer, concernant la recherche biotechnologique, à la cinquième position mondiale et parmi les trois premiers à l'échelon européen. Elle compte sur son territoire 400 entreprises dans ce secteur, employant 6 000 personnes, dont plus de la moitié en recherche et développement.

C'est une chance : l'an dernier, les entreprises françaises ont ainsi engagé plus de 2,5 milliards d'euros pour effectuer des recherches en la matière.

Cette activité donne à notre pays de sérieux atouts que le Gouvernement a décidé de faire fructifier. Je vous le confirme ici, nous intervenons grâce au soutien, notamment, des programmes d'investissements d'avenir dédiés à ce type de recherche. Nous intervenons aussi à travers notre stratégie nationale de recherche, qui définit les priorités que nous fixons pour notre pays.

En concertation avec les autorités académiques, la représentation nationale, les acteurs sociaux et économiques, nous avons décidé que les biotechnologies feraient l'objet d'un soutien tout particulier. C'est la raison pour laquelle des appels d'offres de l'Agence nationale pour la recherche sont lancés, qui se déclinent ensuite dans des contrats d'objectifs pour les organismes de recherche.

Monsieur le sénateur, vous l'aurez compris, accompagner les chercheurs, les entrepreneurs sur ce sujet, c'est contribuer au développement et à la compétitivité de notre pays.
(Applaudissementssur les travées du groupe socialiste.)

M. Francis Delattre. Et la question ?...

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