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M. Bruno Retailleau appelle l'attention de Mme la ministre des affaires sociales, de la santé et des droits des femmes sur les vives préoccupations exprimées par les retraités de l'artisanat s'agissant de leur protection sociale. En effet, L'UNRPI (Union nationale de retraités des professions indépendantes) et la FENARA (Fédération nationale des associations de retraités de l'artisanat) dénoncent les mesures gouvernementales en matière de protection sociale qui fragilisent un grand nombre de retraités.
Au regard du contexte économique et démographique de la France, une étude de l'évolution de la protection sociale est inéluctable, celle-ci doit rester solidaire et adaptée aux besoins des retraités. Afin de limiter le reste à charge, l'UNRPI préconise notamment une couverture complémentaire obligatoire comprenant un socle minimal de garanties, incluant les prothèses auditives et dentaires qui occasionnent des dépenses lourdes, la baisse des cotisations et une prise en charge au moins partielle de la cotisation (soit par une mesure fiscale identique à celle dont bénéficient les actifs des professions indépendantes, soit par un relèvement du plafond de ressources à 1 250 euros par mois de l'aide à une complémentaire santé).
En matière d'assurance vieillesse, les représentants des retraités des professions indépendantes souhaitent notamment le rétablissement de la défiscalisation des majorations pour enfant et le maintien de l'abattement fiscal de 10 % sur les retraites.
Aussi, il lui demande de bien vouloir lui indiquer comment le Gouvernement entend répondre aux attentes de ces retraités.
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