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Mme Cécile Cukierman attire l'attention de Mme la ministre des affaires sociales, de la santé et des droits des femmes sur les conséquences de la loi relatif à la santé (AN n° 2302, XIVe leg) pour les gynécologues médicaux.
Le métier de gynécologue médical est une profession peu rémunérée parmi les professions médicales, nécessitant un temps de consultation long et une formation médicale continue exigeante.
Aujourd'hui, les femmes souhaitent être prises en charge sur le plan de leur santé gynécologique par un gynécologue.
Or, le projet de loi relatif à la santé préoccupe les gynécologues médicaux à plusieurs titres.
Dans le cadre de la formation des jeunes internes, la Fédération nationale des collèges de gynécologie médicale (FNCGM) vient d'être sollicitée pour assurer un réseau d'enseignement au niveau national. À l'heure actuelle, il n'est pas prévu de rémunérer cet effort supplémentaire de formation.
Par ailleurs, le tiers payant généralisé va augmenter le temps de travail administratif, impossible à assurer par les gynécologues occupés auprès de leurs patients. Ils seront obligés soit d'embaucher une secrétaire médicale à mi-temps, soit de faire appel à une société extérieure ou alors de fermer leur entreprise, car, compte tenu de leur rémunération, ils ne seront plus capables de s'adapter à un tel surcoût.
Dans ces conditions, elle lui demande quelles mesures elle compte prendre pour permettre aux gynécologues médicaux de poursuivre leur activité dans les meilleures conditions.
Cette question n'a pas encore de réponse.
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