Le texte de cette question sera publié dès sa transmission par le Journal Officiel. Dans cette attente, vous pouvez vous reporter aux vidéos de la rubrique « Questions au Gouvernement » accessible depuis la notice électroniquedu Sénateur auteur de la question.
Mme Axelle Lemaire,secrétaire d'État auprès du ministre de l'économie, de l'industrie et du numérique, chargée du numérique. Monsieur le sénateur, je vous prie d'excuser Emmanuel Macron, qui est retenu par l'examen du projet de loi pour la croissance et l'activité.
Nulle place pour l'alarmisme. L'industrie ferroviaire française est l'un de nos fleurons. Sa compétence est largement reconnue, puisqu'elle occupe le troisième rang mondial. Il fallait encourager les coopérations dans le secteur. Ces coopérations sont nécessaires, car elles sont créatrices de valeur. C'est la raison pour laquelle, à la fin de l'année 2012, le Gouvernement a créé l'organisme Fer de France, qui fédère l'ensemble des acteurs du rail.
Notre politique ferroviaire poursuit deux objectifs : donner une meilleure visibilité sur les perspectives de plan de charge en France et accroître la performance de la filière à l'export.
S'agissant du premier objectif, pour préserver l'emploi, il faut investir. Les investissements majeurs soutenus par l'État et les régions au cours des dernières années commencent à porter leurs fruits. Ils ont déjà permis de moderniser considérablement l'offre ferroviaire en France.
M. Charles Revet. On voit que vous ne prenez pas souvent le train !
Mme Axelle Lemaire,secrétaire d'État. Grâce à la mobilisation du Gouvernement, ces efforts se poursuivent dans de nombreux domaines. Par exemple, dans le cadre du projet de Grand Paris, près de 32,5 milliards d'euros sont investis par l'État, la région et les autres collectivités. Il s'agit de construire plus de 200 kilomètres de lignes nouvelles pour le réseau Grand Paris Express,...
M. Charles Revet. Paris, ce n'est pas la France ! Il faut penser à toute la France !
Mme Axelle Lemaire,secrétaire d'État. ... mais aussi de moderniser et de prolonger les réseaux existants.
Plusieurs appels d'offres très importants sont en cours ou en passe d'être lancés par la SGP, la RATP et la SNCF. Par exemple, un marché de 2 milliards d'euros a été attribué à Alstom pour la livraison de rames de métros sur pneus destinées au réseau du Grand Paris.
M. Roger Karoutchi. L'État n'y est pour rien !
Mme Axelle Lemaire,secrétaire d'État. Concernant les TER et les TET, le secrétaire d'État chargé des transports a installé le 19 novembre dernier la commission sur l'avenir des trains d'équilibre du territoire. Cette commission est présidée par Philippe Duron ; elle a pour mission de clarifier l'offre des TET.
M. le président. Il faut conclure, madame la secrétaire d'État !
Mme Axelle Lemaire,secrétaire d'État. Concernant les TGV, la stratégie de la SNCF est de participer activement au plan industriel « TGV du futur ».En France comme à l'étranger, le train français regarde vers l'avenir. Il a de beaux jours devant lui, parce qu'il se modernise.
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