Le texte de cette question sera publié dès sa transmission par le Journal Officiel. Dans cette attente, vous pouvez vous reporter aux vidéos de la rubrique « Questions au Gouvernement » accessible depuis la notice électroniquedu Sénateur auteur de la question.
Mme Marisol Touraine,ministre des affaires sociales, de la santé et des droits des femmes.L'hôpital public est une institution dont nous sommes fiers et à laquelle l'ensemble des Français sont attachés, car il est le cœur battant de la République sociale : il est ouvert vingt-quatre heures sur vingt-quatre et accueille tous nos concitoyens lorsqu'ils en ont besoin.
Le Gouvernement s'est fortement engagé pour défendre, soutenir et développer l'hôpital public. Je ne vous laisserai donc pas dire, madame la sénatrice, que nous assistons à son démantèlement dans notre pays.
Mme Éliane Assassi. Si !
Mme Marisol Touraine,ministre.En 2015, nous lui avons alloué 1,5 milliard d'euros de plus qu'en 2014. Depuis 2012, nous y avons créé près de 30 000 emplois afin d'assurer un meilleur accueil des patients.
L'hôpital public est aussi un lieu d'innovation et d'adaptation. C'est pourquoi nous devons faire en sorte - c'est le sens des projets que je porte - qu'il travaille mieux avec la médecine de ville et que la recherche y soit toujours plus performante. Je me réjouis d'ailleurs que nous ayons eu l'occasion cette année de célébrer la centième première mondiale réalisée dans un centre hospitalier universitaire français. C'est une réelle fierté pour notre pays !
(Applaudissementssur les travées du groupe socialiste et républicain.)
Je suis extrêmement attentive aux conditions de travail au quotidien des personnels de l'hôpital public, qui sont, je le sais, très attachés à leurs missions car profondément attachés à la solidarité.
L'hôpital public pour répondre aux défis qu'il a à relever doit évoluer et s'adapter dans le cadre d'un dialogue social. À cet égard, je veux dire ma confiance à Martin Hirsch. Je sais qu'il œuvre avec les organisations syndicales pour que les conditions de travail et l'organisation soient adaptées et pour relever le défi d'une meilleure prise en charge de nos concitoyens vingt-quatre heures sur vingt-quatre et trois cent soixante-cinq jours par an.
C'est en relevant les défis de manière résolue et en adoptant une politique d'innovation et de modernisation que nous parviendrons à maintenir les valeurs d'égalité et de solidarité au fronton de nos hôpitaux publics.
(Applaudissements sur les travées du groupe socialiste et républicain, ainsi que sur certaines travées du RDSE.)
M. Didier Guillaume. Très bonne réponse !
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