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Robert Navarro
Question d'actualité au gouvernement N° 539 au Secrétariat d'État


Situation de la société IRRIFRANCE et soutien de la Banque publique d'investissement

Question soumise le 19 juin 2015

Le texte de cette question sera publié dès sa transmission par le Journal Officiel. Dans cette attente, vous pouvez vous reporter aux vidéos de la rubrique « Questions au Gouvernement » accessible depuis la notice électroniquedu Sénateur auteur de la question.

Réponse émise le 19 juin 2015

Mme Martine Pinville,secrétaire d'État auprès du ministre de l'économie, de l'industrie et du numérique, chargée du commerce, de l'artisanat, de la consommation et de l'économie sociale et solidaire. Monsieur le sénateur, vous l'avez indiqué, Irrifrance est une entreprise implantée depuis des années à Paulhan, en région Languedoc-Roussillon. Cette PME spécialisée dans la conception et la fabrication de matériels d'irrigation emploie près de 140 salariés.

Il est incontestable que cette société est reconnue dans son secteur et peut se prévaloir d'une renommée internationale. Elle s'est d'ailleurs vue remettre le trophée Hydro innovation 2015 pour le développement d'un nouveau concept de pivot autonome alimenté par énergie solaire. Il n'empêche que la société traverse aujourd'hui une période difficile.

Comme vous le savez, le Gouvernement travaille depuis plusieurs mois avec la direction de l'entreprise pour trouver des solutions aux difficultés que celle-ci rencontre. Le défi que doit relever Irrifrance consiste à trouver de nouveaux marchés et à compenser cette situation par un développement important de son activité à l'export. D'ailleurs, je tiens à le souligner, ses dirigeants et ses salariés ne ménagent pas leurs efforts pour conquérir les marchés à l'international.

Irrifrance sollicite également la COFACE pour l'octroi de garanties publiques sur les prospects à l'export dans les territoires où elle est positionnée. Les projets les plus aboutis ont d'ailleurs pu être accompagnés, d'autres sont en cours d'instruction.

Un tel développement, qu'il s'agisse du volet innovation ou du volet export, nécessite des moyens financiers. Des discussions sont à ce titre engagées entre l'actionnaire et le managementde l'entreprise.

La BPI n'a pas vocation à se substituer à l'actionnaire. C'est avant tout à ce dernier que revient la responsabilité de définir la stratégie de sa société. Il doit accompagner financièrement son développement, examiner éventuellement un adossement industriel ou créer des partenariats afin de renforcer l'entreprise dont le potentiel est important, tant la demande sur les marchés de l'irrigation s'intensifie. C'est dans ce cadre, avec une stratégie clairement établie et une vision de long terme, que la BPI pourrait s'inscrire.

Soyez certain que le Gouvernement reste entièrement mobilisé et est en contact fréquent avec l'entreprise afin de répondre aux besoins d'Irrifrance.
(Applaudissements sur les travées du groupe socialiste et républicain.)

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