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M. Roland Courteau appelle l'attention de Mme la ministre des affaires sociales, de la santé et des droits des femmes sur les vives inquiétudes relayées par les élus de la commune de Castelnaudary, faisant suite à l'annonce selon laquelle serait envisagée, très prochainement, la fermeture du service des urgences (SMUR) du centre hospitalier de Castelnaudary. Il lui expose que, selon les informations dont il dispose, un service SMUR H24, dépendant de Carcassonne, serait envisagé pour pallier les besoins, en lieu et place des urgences du centre hospitalier de Castelnaudary. Or, il lui fait remarquer que toute fermeture de l'actuel service des urgences pourrait entraîner, par effet de « domino », la fermeture du service de médecine et radiologie, et, par effet de rebond, impacterait le réseau médical libéral, tout en compromettant le financement des investissements par la T2A. Il lui précise également que Castelnaudary, se situant à soixante kilomètres de Toulouse (45 minutes de distance du CHU de Rangueil) et 53 km de Carcassonne (40 minutes de distance avec le CH de Carcassonne), toute suppression du service des urgences sur Castelnaudary ne manquerait pas de contribuer à l'apparition d'une sorte de « désert médical » et donc irait à l'encontre de l'effet souhaité en termes de continuité de services sur le territoire régional. Par ailleurs, et outre l'impact sur l'égalité de l'accès aux soins et la prise en charge des patients dans des délais raisonnables, ce projet de réorganisation fragiliserait l'ensemble du groupement de coopération sanitaire. Dans ces conditions, il lui fait donc part des propositions alternatives au projet de réorganisation envisagé consistant en l'allongement des services SMUR du centre hospitalier de Castelnaudary vingt quatre heures sur vingt quatre et en l'extension de leur périmètre aux communes voisines de Revel et Villefranche de Lauragais. Il lui demande s'il est possible de mettre fin à tout processus conduisant à supprimer le service actuel des urgences de Castelnaudary et de bien vouloir mettre à l'étude les propositions alternatives ci-dessus précisées.
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