Question soumise le 2 juillet 2015

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M. Hubert Falco attire l'attention de Mme la ministre des affaires sociales, de la santé et des droits des femmes sur la méconnaissance de la maladie cœliaque et son absence de pris en compte dans les politiques de santé publique. En effet, cette maladie digestive très fréquente qui se caractérise par une intolérance au gluten, toucherait une personne sur cent en France selon le comité médical de l'association française des intolérants au gluten (AFDIAG) et seulement 10 à 20 % des cas seraient diagnostiqués. Cette maladie est mal connue, mal comprise et mal diagnostiquée, ce qui engendre des pathologies qui auraient pu être évitées et donc un coût de santé important (anémie, ostéoporose, lymphome...).

De plus, l'exclusion du gluten est un souci quotidien pour les malades qui doivent être extrêmement vigilants dans le choix de leurs aliments courants et très peu d'industriels précisent sur les paquets de produits alimentaires avec un épi de blé barré la présence ou non de gluten. Au quotidien, faire ses courses pour les malades est un véritable parcours du combattant. Au regard de ces différents éléments d'information, il aimerait connaître les mesures qu'elle entend mettre en œuvre pour qu'une information soit donnée aux praticiens pour mieux connaitre la maladie cœliaque et donc la dépister plus en amont. Il lui demande donc quelle stratégie de santé elle entend mettre en œuvre afin que les malades ne soient pas exclus socialement, notamment les enfants dans leur milieu scolaire (problème de la cantine, des sorties scolaires et des classes vertes). Face à cette problématique, il souhaiterait qu'une étude faisant un état des lieux sur la maladie cœliaque en France et proposant une politique de santé publique en la matière soit mise en place afin qu'elle soit mieux connue et que la recherche puisse avancer pour trouver un traitement efficace.

Réponse

Cette question n'a pas encore de réponse.