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M. Jean-Noël Guérini appelle l'attention de Mme la ministre de l'écologie, du développement durable et de l'énergie sur la surmortalité engendrée par la pollution aux particules fines.
Une étude parue le 16 juin 2015, dans la revue « Environmental science & technology », estime que la pollution serait responsable de 3,2 millions de morts prématurées par an, soit davantage que le sida et le paludisme réunis, plus de 70 % de ces décès survenant dans les pays d'Asie. Les particules en suspension dans l'air inférieures à 2,5 microns peuvent pénétrer profondément dans les poumons et augmentent le risque cardiaque et ceux d'accident vasculaire cérébral et de maladies pulmonaires comme l'emphysème et le cancer. Ces poussières proviennent de la combustion du charbon dans les centrales électriques, des gaz d'échappement automobile et d'autres émissions industrielles. Or 750 000 de ces décès pourraient être évités chaque année si les normes de pollution de l'air préconisées par l'organisation mondiale de la santé (OMS) étaient respectées : pour cela, la concentration de particules fines doit demeurer inférieure à dix microgrammes par litre d'air, ce qui est loin d'être le cas pour la majorité de la population mondiale. Même dans les pays moins pollués, comme les États-Unis ou les pays européens, une réduction des concentrations de microparticules épargnerait un nombre conséquent de vies.
Face à cet enjeu essentiel, il aimerait savoir ce qu'elle envisage pour permettre la diminution significative de la pollution par les particules fines.
Cette question n'a pas encore de réponse.
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