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M. Alain Houpert attire l'attention de Mme la ministre des affaires sociales, de la santé et des droits des femmes sur les effets du gaz hilarant, une substance euphorisante, en vente libre dans les grandes surfaces sous forme de cartouche à insérer dans un siphon. Ce gaz peu addictif est cependant loin d'être inoffensif : quelques bouffées inhalées dans un ballon de baudruche gonflé au protoxyde d'azote provoquent vertiges et fous rire durant une trentaine de secondes, seulement les effets sur le cerveau peuvent être dévastateurs. Malgré un nom plutôt sympathique, la consommation de ce gaz n'est pas sans risque. Jugé légal par les autorités, le gaz hilarant comporte néanmoins un certain nombre d'effets secondaires pouvant durer de quelques heures à quelques jours après l'inhalation : maux de tête, nausées, vomissements, crampes abdominales, diarrhées. Les spécialistes de « drogues info service » notent l'apparition à forte dose « d'une confusion ou désorientation, de problèmes d'élocution et d'irrégularités du rythme cardiaque ». « Le protoxyde peut être la cause d'une dépression respiratoire pouvant entraîner la mort ». De plus, comme avec tous les produits qui altèrent l'état de veille, la baisse de vigilance peut causer de graves accidents. En Grande-Bretagne, 17 victimes ont été recensées entre 2006 et 2012. C'est pourquoi il lui demande si le Gouvernement entend prendre des mesures afin d'endiguer ce phénomène de plus en plus présent en France. Il la remercie de sa réponse.
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