Question soumise le 17 septembre 2015

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M. Hubert Falco attire l'attention de M. le secrétaire d'État, auprès de la ministre de l'éducation nationale, de l'enseignement supérieur et de la recherche, chargé de l'enseignement supérieur et de la recherche sur les difficultés d'inscription des bacheliers en universités. Le nombre de bacheliers est en constante hausse depuis quelques années et les demandes d'inscriptions dans les filières universitaires ont augmenté de 6,5 % par rapport à 2014 et de 19,7 % par rapport à 2013. Aujourd'hui entre 10 000 et 15 000 bacheliers de la promotion 2015 n'ont obtenu aucune réponse d'une université bien qu'inscrits dans le logiciel national « admission post bac » (APB). Même si face à ce constat, une phase complémentaire a été ajoutée à la procédure APB jusqu'au 15 septembre 2015 afin de trouver des solutions individuelles et permettre à chacun d'entrer à l'université, il n'en reste pas moins que les universités françaises ne peuvent plus répondre à la demande croissante des inscriptions et procèdent parfois à des admissions sélectives. En raison des baisses de dotations de l'État, elles réduisent aussi le nombre de places dans les filières déjà saturées.

Au regard de cette situation préoccupante pour nos bacheliers sans faculté, il aimerait connaître les mesures qu'il entend mettre en œuvre en urgence afin que les étudiants, dans les années à venir, ne restent pas sans affectation et puissent suivre la filière de leur choix.

Réponse

Cette question n'a pas encore de réponse.