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M. Jean-Claude Leroy attire l'attention de M. le ministre de l'intérieur sur les inquiétudes formulées par les professionnels des écoles de conduite face au développement des plateformes dématérialisées.
En effet, ces plateformes dématérialisées proposent aux aspirants conducteurs de les mettre en contact avec des enseignants « bénévoles », censés les aider à obtenir en quelques clics et à bas coût le permis de conduire.
Les élèves sont alors invités à louer les voitures double-commande de ces enseignants, qui doivent normalement les préparer à passer le permis en candidat libre. Contrairement aux écoles de conduite traditionnelles, qui doivent faire face à des obligations de tous ordres et proposent des formations conformes aux exigences réglementaires en matière de sécurité routière, ces plateformes n'offrent aucune garantie, ni aucune homogénéité quant au contenu de la formation.
Ainsi,ces plateformes génèrent une concurrence que l'on peut considérer comme déloyale à l'encontre des auto-écoles classiques, sommées de respecter une réglementation plus contraignante. Elles promeuvent par ailleurs un modèle « bénévole » pour l'enseignement de la sécurité routière qui pourrait se révéler dangereux. Alors même que la route constitue la première cause de mortalité chez les jeunes de 18-24 ans, on peut en effet douter que l'apprentissage du permis se limite au simple déplacement d'un véhicule.
Aussi, il lui demande de bien vouloir lui indiquer les mesures qu'il entend prendre pour garantir aux aspirants conducteurs une formation de qualité, et pour harmoniser la réglementation afin qu'elle soit la même pour tous les acteurs de l'éducation routière.
Cette question n'a pas encore de réponse.
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