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M. Philippe Adnot attire l'attention de M. le ministre de l'économie, de l'industrie et du numérique sur la pertinence de certains investissements de la Banque publique d'investissement (BPI).
Au regard, à la fois, des très bonnes performances des dirigeants de certaines des entreprises concernées et, corrélativement, de leur faculté à se financer aisément sur les marchés bancaire ou de l'investissement, il lui demande de bien vouloir lui faire part de son positionnement sur la nécessité de réorienter certaines des interventions de BPI France.
S'agissant, en effet, soit de sociétés cotées, soit de sociétés basées sur des modèles à la rentabilité éprouvée (du type des infrastructures de production d'électricité à partir de l'énergie radiative du soleil), il souhaiterait savoir s'il y a une réelle justification économique et une valorisation à un coût acceptable à ces prises de participations réalisées à partir d'argent public.
Il lui demande si, dès lors qu'elle recourt aux moyens financiers de la Nation, BPI France, qui en 2013 n'aurait consacré que 8 % de ses investissements au non coté (soit 489 millions d'euros versus un total de 6,5 milliards), ne devrait pas se recentrer sur le financement des vraies innovations disruptives, souvent issues de la recherche et sur le financement de long terme, très en amont de telles innovations.
Cette question n'a pas encore de réponse.
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