Question soumise le 5 novembre 2015

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M. Jean-Noël Guérini appelle l'attention de Mme la ministre des affaires sociales, de la santé et des droits des femmes sur les conséquences sanitaires de l'alcoolisation excessive.

Un article du bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH) de l'Institut de veille sanitaire (InVS), paru le 7 juillet 2015, désigne l'alcool comme « une des toutes premières causes d'hospitalisation en France », pour démence, dépendance, cirrhose... Responsable de 49 000 morts par an en France, la consommation excessive d'alcool a un coût annuel estimé à 17,6 milliards d'euros. Le coût des séjours hospitaliers qui en découlent se monte à environ 2,64 milliards d'euros, soit 3,6 % des dépenses hospitalières totales.

Si la consommation d'alcool est en baisse depuis une quarantaine d'années en France, notamment la consommation quotidienne, on voit se développer d'inquiétantes pratiques excessives, à l'instar du « binge drinking », qui consiste à boire très rapidement une grande quantité d'alcool avec l'ivresse comme objectif et ne concerne pas seulement les jeunes gens : l'augmentation des hospitalisations pour alcoolisation aiguë a plutôt concerné des adultes d'âge mûr (43 ans de moyenne d'âge), alors qu'elles sont restées stables chez les plus jeunes entre 2006 et 2012.

Face à cet enjeu majeur de santé publique, il lui demande si elle envisage de faire suite au souhait des auteurs de l'étude du BEH « d'améliorer la formation des équipes des services d'urgence et des services non spécialisés en addictologie et de renforcer les moyens attribués aux équipes de liaison pour qu'elles soient adaptées aux besoins des établissements de santé ».

Réponse

Cette question n'a pas encore de réponse.