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Mme Isabelle Debré attire l'attention de Mme la ministre des affaires sociales, de la santé et des droits des femmes sur la situation des allergologues. Alors que les maladies respiratoires sont en constante augmentation et affectent à l'heure actuelle près de 20 % de la population française, le nombre de praticiens ne cesse de décroître. De 2002 à 2020, le nombre d'allergologues passera de 2 355, soit un praticien pour 25 266 habitants, à 1 710, soit un pour 37 323, selon une enquête parue dans la revue française d'allergologie en 2011. La prise en charge des patients s'avère, quant à elle, inadaptée. L'allergologie n'étant pas reconnue en tant que spécialité à part entière, le parcours de soins des patients est rendu inutilement complexe avec une prise en charge de l'allergie éclatée entre différentes spécialités, oto-rhino-laryngologie, ophtalmologie, pneumologie, dermatologie. Les professionnels considèrent que, pour à la fois répondre à la baisse démographique caractérisant la profession et améliorer la qualité du parcours de soins des patients, la reconnaissance de l'allergologie et immunologie clinique en tant que spécialité et la prise en charge globale de la maladie par l'allergologue sont indispensables. À l'heure où quinze pays européens ont d'ores et déjà reconnu l'allergologie comme spécialité, elle lui demande de bien vouloir lui indiquer si elle entend mettre en place le diplôme d'études spécialisées d'allergologie et immunologie clinique demandé par la profession.
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