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M. Roland Courteau expose à Mme la ministre de l'écologie, du développement durable et de l'énergie que l'on dénombre 626 lagunes en Méditerranée dont certaines particulièrement importantes sur le littoral français.
Outre leur vulnérabilité aux apports telluriques, imputable au très faible brassage des eaux dans des profondeurs faibles, ce sont des systèmes où la production primaire est très élevée.
Celle-ci est de l'ordre des grandes remontées naturelles de phytoplancton, deux fois et demie plus forte que celle de pleine mer.
Bien que de très faibles surfaces (0,6 %), elles abritent un grand nombre d'espèces (15 % des macroinvertébrés, 55 % de la macroflore et 43 % des poissons). De plus, elles constituent pour certaines espèces des zones précieuses de frai.
Il lui indique que certaines lagunes du littoral français ont bénéficié de l'implantation de stations d'épuration (STEP), mais qu'elles sont victimes de poussées de toxines phytoplanctoniques qui menacent à la fois l'ensemble du biotope et certains usages comme la conchyliculture.
Certaines de ces toxines sont émergentes ou ont été introduites par déballastages.
Dans les deux cas, il paraît important de mettre en place un programme de recherche concernant l'ensemble du bassin sur l'effet des polluants dans ces milieux difficiles et porteurs de biodiversité.
Il lui demande de bien vouloir lui faire connaitre les initiatives susceptibles d'être prises en ce sens.
Cette question n'a pas encore de réponse.
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