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M. François Marc attire l'attention de Mme la ministre du logement, de l'égalité des territoires et de la ruralité sur les liens qui existent entre pauvreté et mobilité.
Selon une enquête récemment parue, la pauvreté et le faible accès à la mobilité sont des réalités qui s'autoalimentent.
Les études montrent que les personnes précaires sont aujourd'hui moins mobiles qu'elles n'ont pu l'être par le passé ; sont en cause le coût du permis de conduire ou encore l'importance du budget voiture pour les bas salaires. Les études pointent également ces phénomènes d'isolement dans les zones rurales, où le logement est moins cher. Une fois sur place, sans voiture, les personnes plus modestes se retrouvent dans l'impossibilité de se déplacer et d'avoir accès à un emploi. Le rapport note que dans les « zones isolées », 78 % des actifs non précaires possèdent une voiture, contre 44 % seulement des actifs précaires.
La paupérisation des populations rurales engendre de nouveaux besoins. De nombreux territoires déploient de réels efforts pour que soient mises en place des solutions de transport innovantes à proposer aux habitants.
Soucieux du fait que ne s'installe dans notre pays une « précarité de mobilité », en sus de la précarité énergétique qui touche le même type de personnes, il lui demande quelles initiatives les acteurs publics (État, région, collectivités) peuvent-ils prendre dans le cadre d'une politique globale coordonnée par l'État.
Cette question n'a pas encore de réponse.
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