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M. Cyril Pellevat attire l'attention de Mme la secrétaire d'État, auprès du ministre des affaires étrangères et du développement international, chargée du développement et de la francophonie, sur la part de l'aide publique au développement allouée à la sécurité alimentaire et la santé.
10,9 % de la population mondiale est sous-alimentée, soit 794,6 millions de personnes. Pourtant, en 2013, l'aide bilatérale de la France s'est élevée à 6 811 millions d'euros dont 6,46 % vers la santé et seulement 4,08 % vers l'agriculture et la sécurité alimentaire. La sous-nutrition, générée par des causes multiples, nécessite une approche multisectorielle afin d'améliorer l'efficacité de l'aide dans ce domaine. Responsable de 45 % des décès d'enfants de moins de cinq ans dans le monde, la sous-nutrition dépend de différents facteurs tels que la santé, la sécurité alimentaire, l'accès à l'eau (assainissement, hygiène), l'éducation, le changement climatique ou l'amélioration du statut des femmes. Cependant, l'aide française pour la nutrition se restreint essentiellement aux programmes d'aide alimentaire, perdant ainsi de son efficacité et de son impact.
Il lui demande donc comment elle envisage d'augmenter l'aide bilatérale vers les secteurs de la sécurité alimentaire et de la santé afin de combattre efficacement les problèmes de sous-nutrition.
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