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M. David Rachline attire l'attention de M. le Premier ministre sur la nécessité de dissoudre les groupuscules d'extrême gauche, à la suite des débordements qu'ils ont provoqués à Paris le dimanche 29 novembre 2015.
Bravant l'interdiction de la préfecture de police de Paris, certains militants de la gauche la plus radicale se sont rassemblés ce jour-là pour protester contre la mise en place de l'état d'urgence et l'interdiction de manifester pendant la conférence de Paris sur le climat (COP21). Des violences inadmissibles contre les forces de l'ordre ont été commises et pire encore, ces individus sans foi ni loi ont poussé les limites de l'indécence en pillant et saccageant, place de la République, le mémorial aux victimes des attentats du 13 novembre 2015.
Après de tels agissements, il lui demande de dissoudre ces groupuscules d'extrême gauche qui n'ont pour seuls buts que le désordre et l'anarchie. On ne peut accepter que les forces de l'ordre soient prises pour cibles dans une période où celles-ci risquent leur vie pour la sécurité des Français, y compris celle de ces manifestants. Visiblement ces derniers préfèrent entonner l'internationale et jeter des projectiles sur les agents des compagnies républicaines de sécurité (CRS) en les insultant grossièrement.
On ne peut accepter que la mémoire des victimes des attentats soit ainsi piétinée, souillée. À travers cette profanation, ce sont aussi les familles des victimes et l'ensemble des Français qui sont atteints au cœur.
Alors que la tenue de manifestations est interdite, ces militants extrémistes ont agi en toute illégalité, narguant toute autorité.
Il est temps que cela cesse et que le Gouvernement fasse preuve d'une fermeté absolue contre ces groupes dont les agissements sont intolérables. À l'été 2013, après la mort dramatique d'un jeune militant d'extrême gauche, des groupuscules d'extrême droite furent dissous. Dans cette période de communion nationale, il ne saurait en être autrement aujourd'hui pour les groupuscules d'extrême gauche, sauf à croire que le Gouvernement n'a pas le même sens de la justice pour les uns et pour les autres. Il souhaite donc connaître ses intentions et les mesures concrètes qui seront prises.
Cette question n'a pas encore de réponse.
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