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M. Jean-Paul Fournier attire l'attention de Mme la ministre des affaires sociales, de la santé et des droits des femmes au sujet de certaines dérives des actes des masseurs-kinésithérapeutes, qui sont parfois remplacés, dans leurs fonctions, par des non-professionnels de santé. Ces inquiétudes sont aujourd'hui renforcées par un amendement au projet de loi n° 209 (Sénat, 2015-2016) de modernisation de notre système de santé, en cours de discussion au Parlement, qui a permis d'introduire la possibilité pour les patients atteints d'une affection de longue durée et devant suivre une activité physique encadrée et régulière, de faire appel à des non-professionnels de santé. Si la loi n'est pas encore votée – il revient au Parlement de limiter au maximum les risques encourus par une telle mesure – la profession de masseur-kinésithérapeute y voit une évolution très négative. Cette tendance est à mettre en parallèle avec l'embauche croissante, pour accompagner des patients souvent lourdement atteints au sein du système hospitalier, de personnes sans formation de santé. Les masseurs-kinésithérapeutes sont pourtant des professionnels de santé, spécialistes de la rééducation inscrite au cœur de l'activité sportive des patients. Aussi, il lui demande quelle est la position de l'État quant à ces évolutions. Il l'invite, plus largement, à clarifier, dans le système de santé, le rôle de chaque profession qui intervient pour accompagner des patients qui se voient prescrire par un médecin traitant des séances de sport adaptées.
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