par email |
M. Jean-Noël Guérini appelle l'attention de Mme la ministre des affaires sociales, de la santé et des droits des femmes sur la politique de développement du registre français des donneurs volontaires de moelle osseuse.
La moelle osseuse est répartie dans les os du corps où elle fabrique les cellules du sang (globules rouges, globules blancs, plaquettes sanguines) qui se renouvellent régulièrement. Les malades dont la moelle ne fonctionne plus ou est envahie par des cellules cancéreuses ont besoin d'une greffe. Pour que cette greffe réussisse, il faut donner au malade une moelle osseuse aussi identique que possible à la sienne. C'est parmi les frères et sœurs qu'on trouve le plus aisément des sujets ayant le même groupe tissulaire appelé groupe HLA (antigènes d'histocompatibilité humaine), mais, même ainsi, la compatibilité ne fonctionne qu'une fois sur quatre. Lorsqu'il n'y a pas de donneur compatible dans la fratrie, il est nécessaire de trouver un donneur non apparenté compatible dans le registre France greffe de moelle. La probabilité de compatibilité entre deux individus pris au hasard étant extrêmement rare (une chance sur un million), il est primordial que ce registre comprenne de très nombreux donneurs, aux cartes génétiques diversifiées. Or le registre français comporte en grande majorité des donneurs d'origine indo-européenne, ce qui contraint, pour les profils de certains patients aux ascendants différents, à faire appel aux registres internationaux, qui, malheureusement, n'existent pas toujours ou n'englobent pas tous les types de population, notamment en Afrique.
En conséquence, il lui demande ce qui peut être envisagé afin d'améliorer la diversité des phénotypes représentés dans le registre France greffe de moelle et de rendre la greffe de moelle osseuse accessible à davantage de patients.
Cette question n'a pas encore de réponse.
Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette question.