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M. Didier Mandelli attire l'attention de Mme la ministre de la culture et de la communication concernant le diplôme national supérieur professionnel de danseur hip-hop (DNSP).
En octobre 2015, le Premier ministre a annoncé la création prochaine du DNSP. Ce diplôme, qui existe déjà depuis 2009 pour le ballet, le jazz et la danse contemporaine, serait étendu au hip-hop, pour harmoniser les diplômes artistiques au niveau européen dans le système « licence, master, doctorat». Le DNSP est un cursus long destiné aux danseurs voulant faire de la scène.
Depuis trente ans, le hip-hop français rayonne dans le monde. La France dispose de danseurs aussi authentiques que spectaculaires. Leur talent a fait leur notoriété, qui leur permet aujourd'hui de danser pour les plus grands noms de la scène musicale. La liberté de ton et la créativité du hip-hop émergent du fait même qu'il ne connaît pas de formatage ni de modèle académique.
À long terme, l'institution, les théâtres et salles de spectacles exigeront le DNSP, ce qui engendrera une fracture entre ceux qui peuvent ou non accéder à des études supérieures et exclura les danseurs autodidactes issus de tous les milieux qui font et créent la danse hip-hop.
Par ailleurs, aucune information n'est donnée sur le coût et le contenu de cette formation, ni même si elle sera un préalable obligatoire pour enseigner cette danse, qui dispose à elle seule d'un large répertoire.
En conséquence, il lui demande de préciser les intentions du Gouvernement en la matière et si ce dernier envisage de revenir sur ce projet.
Cette question n'a pas encore de réponse.
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