M. Roland Courteau attire l'attention de M. le ministre de l'agriculture, de l'agroalimentaire et de la forêt, porte-parole du Gouvernement sur les problèmes liés au développement d'un champignon pathogène : le phellin tacheté.
Il lui indique que ce champignon, en s'attaquant aux platanes, enlève toute résistance mécanique aux branches qui se détachent alors du tronc de l'arbre.
Il lui demande de bien vouloir lui apporter toutes précisions sur la localisation actuelle que l'on peut avoir du phellin tacheté, sa prolifération et sur les moyens susceptibles d'être utilisés pour stopper son développement.
Le phellin tacheté est un champignon lignivore installé sur le territoire européen pouvant causer le pourrissement et, par suite, la chute de tout ou partie d'un arbre infecté. Les réseaux nationaux d'épidémiosurveillance des zones non agricoles (ZNA) signalent des attaques fréquentes de champignons lignivores similaires au phellin tacheté sur des plantations urbaines en Lorraine. Si ce champignon semble répandu sur l'ensemble du territoire français, le faible niveau de signalement de cet organisme n'est pas de nature à déclencher la mise en œuvre d'une surveillance renforcée. Pour éviter sa prolifération, des mesures prophylactiques sont recommandées à l'instar de pratiques telles que la désinfection des outils de taille. Compte tenu de l'évolution lente de la maladie, une surveillance périodique des plantations, notamment urbaines, est nécessaire pour détecter cet organisme et permettre aux propriétaires d'arbres de mettre en œuvre les mesures d'éradication nécessaires à la préservation de la sécurité des personnes. Ces mesures d'éradication peuvent être la coupe d'une charpentière infectée ou l'abattage de l'arbre lorsque le champignon est trop étendu.
Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette question.