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Mme Chantal Jouanno attire l'attention de M. le ministre des affaires étrangères et du développement international sur la contribution de la France au fonds des Nations-Unies pour la population (UNFPA).
Au lendemain de l'accord de la conférence tenue à Paris sur les changements climatiques « COP21 » et dans la perspective des objectifs du développement durable, l'éducation, la santé et les droits des femmes et des filles à travers le monde doivent devenir de véritables priorités dans nos réponses aux défis mondiaux du développement socio-économique et de la protection de l'environnement.
À ce titre, le budget de l'aide publique au développement qui vient d'être adopté pour l'exercice 2016, reste un instrument majeur pour assurer des investissements essentiels pour la santé et les droits sexuels et reproductifs des femmes et des filles, y compris l'accès universel à la planification familiale et à la contraception moderne. La discussion budgétaire a permis de soulever cette question.
L'engagement de la France pour un monde où chaque grossesse est désirée, où chaque accouchement est sans danger, et où le potentiel de chaque jeune est atteint, plaide en faveur d'un renforcement symbolique de sa contribution volontaire auprès du fonds des Nations-Unies pour la population (UNFPA), seule agence des Nations-Unies disposant d'un mandat sur les enjeux de santé sexuelle et reproductive et dont l'impact des interventions est largement reconnu. La contribution régulière de la France à UNFPA s'élevait en 2014 à 663 000 euros et un engagement plus ambitieux pourrait s'avérer utile en soutien d'une diplomatie ambitieuse de la France au service des droits et, notamment, de la santé de millions de femmes et de filles à travers le monde.
Dans ces circonstances, elle lui demande quels efforts budgétaires la France entend consacrer en 2016 à ses engagements pour une diplomatie des droits et de la santé des femmes des filles et pour l'amélioration de l'accès aux services de santé reproductive et de planification familiale dans les pays en développement.
Elle lui demande si, dans cette perspective, les crédits alloués aux missions « aide au développement » et « action extérieure de l'État » pourront permettre une revalorisation de la modeste contribution régulière de la France à l'UNFPA.
Cette question n'a pas encore de réponse.
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