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M. Yves Daudigny attire l'attention de Mme la secrétaire d'État, auprès du ministre de l'économie, de l'industrie et du numérique, chargée du commerce, de l'artisanat, de la consommation et de l'économie sociale et solidaire sur les inquiétudes des coiffeurs face aux possibles évolutions des conditions d'accès à la profession.
En effet, si la profession de coiffeur est réglementée depuis l'entrée en vigueur de la loi nº 96-603 du 5 juillet 1996 qui impose la présence permanente d'une personne titulaire du brevet professionnel de coiffure dans chaque salon, la suppression envisagée de cette obligation inquiète les professionnels.
Loin d'être anachronique ou inutile, cette obligation apporte de nombreuses garanties : l'assurance d'une maîtrise de la technicité dans le domaine de la coiffure, une exigence nécessaire en matière de sécurité lors de l'utilisation de nombreux produits chimiques, les connaissances requises en matière de gestion et de comptabilité, primordiales pour le maintien d'une activité viable et pérenne.
Alors que l'auto-entrepreneuriat représente déjà plus de 21 % du secteur et que les structures dites « hors salon » augmentent chaque année, cette nouvelle dérégulation accentuerait la forte précarité à laquelle l'ensemble des coiffeurs se disent déjà confrontés.
Face à cette inquiétude légitime, il lui demande donc quelles sont les intentions du Gouvernement en la matière.
Cette question n'a pas encore de réponse.
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