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M. Daniel Percheron demande à M. le secrétaire d'État, auprès de la ministre de l'éducation nationale, de l'enseignement supérieur et de la recherche, chargé de l'enseignement supérieur et de la recherche de justifier le fait que l'université de Lille, ait été une nouvelle fois écartée de l'appel à projet de l'IDEX (initiative d'excellence), c'est-à-dire l'investissement au cœur de l'économie du savoir. L'élection du président de la République en 2012 comportait indiscutablement et légitimement une dimension et une volonté d'équité territoriale. Or, accorder encore à la même région ensoleillée du Sud de la France les faveurs de l'IDEX et refuser toutes perspectives aux anciennes terres industrielles du Nord n'est pas conforme au contrat démocratique qui lie le Gouvernement au pays, notamment pour le Nord, et ce, depuis plus de trois ans. Peut-on attribuer des milliards d'euros aux universités de France dans la République, prétendument une et indivisible, sans la moindre préoccupation d'aménagement du territoire? Il lui rappelle, qu'il y a peu de temps, son ministère avait ponctionné 35 millions d'euros aux universités du Nord Pas-de-Calais, et notamment l'université d'Artois, créée par Lionel Jospin et présentant aujourd'hui le plus fort taux de boursiers de toutes les universités de France. Ce « hold-up » de 35 millions d'euros représentait plus du tiers des efforts demandés à toutes les universités françaises. Ses auteurs n'ont pas été inquiétés, pourtant les projets pouvant accueillir le retour de cet argent brutalement disparu existent et seront défendus.
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