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Mme Catherine Procaccia attire l'attention de Mme la ministre de l'éducation nationale, de l'enseignement supérieur et de la recherche sur le programme « Galileo ». Ce programme est un projet particulièrement ambitieux et emblématique des ambitions européennes d'indépendance pour l'accès à l'espace.
Approuvé en 2009, la mise en oeuvre de la constellation « Galileo » a pris beaucoup de retard, puisque le système de positionnement ne sera opérationnel qu'en 2021, avec un coût définitif trois fois plus élevé qu'initialement prévu.
Les services gratuits qui seront proposés à la population comme un système de radionavigation par satellites et de géolocalisation apportera une précision de quatre mètres, beaucoup plus fiable et rapide que le signal américain GPS. De multiples services civils payants pourront également être souscrits.
Elle s'inquiète de la façon dont l'information des français et des européens sur le service de base gratuit va leur être faite.
Elle demandent s'ils auront la possibilité de choisir « Galileo » sur leur smartphone ou sur leur système de circulation intégré dans leur véhicule ou si ces derniers demeureront connectés au système américain GPS ou russe « Glonass ».
Elle lui demande si des contacts ont été pris avec les constructeurs automobiles français et européens pour intégrer l'arrivée de « Galileo » et ce qu'il en sera pour les smartphones, puisque la plupart de leur production est réalisée hors d'Europe.
Enfin, elle aimerait savoir qui assurera la promotion des services payants auprès des futurs utilisateurs français.
Cette question n'a pas encore de réponse.
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