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Henri Tandonnet
Question écrite N° 20220 au Ministère de l'éducation


Suppression de classes bi-langues

Question soumise le 25 février 2016

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M. Henri Tandonnet attire l'attention de Mme la ministre de l'éducation nationale, de l'enseignement supérieur et de la recherche sur les disparités que connaissent les territoires quant à la suppression des classes bi-langues, dans le cadre de la réforme des collèges pour la rentrée de 2016.

L'amélioration des compétences en langues vivantes étrangères des élèves français est une priorité du Gouvernement, il semble donc contradictoire de supprimer, dans le même temps, les classes bi-langues dès la sixième.

Les recteurs d'académie en charge de l'organisation du système éducatif en région vont proposer une carte des classes bi-langues qui seront maintenues à la rentrée de 2016. Malgré la communication du Gouvernement, l'inquiétude de la communauté éducative, des parents d'élèves et des élus est grande car il est manifeste que tous les collèges ne sont pas traités égalitairement sur le territoire.

Les premières indications connues pour le département de Lot-et-Garonne vont à l'encontre des valeurs défendues par Madame la Ministre de l'éducation nationale qui souhaite permettre à tous les élèves de mieux apprendre pour mieux réussir. Seules cinq classes bi-langues, sur quatorze existantes, seraient maintenues. Le Lot-et-Garonne apparaît comme totalement oublié par l'académie dans cette nouvelle distribution, en étant moitié moins pourvu que la Dordogne et dix fois moins que la Gironde.

Outre le fait que les variations s'avèrent très importantes d'une académie à l'autre, les suppressions s'observent, très majoritairement, dans les petits collèges de province et en milieu rural. Ceci nourrit les inégalités territoriales. Les jeunes collégiens des zones rurales lot-et-garonnaises qui souhaiteraient choisir une langue allemande associée à l'anglais dès la sixième seraient donc contraints de s'inscrire à Agen - si les effectifs le permettent -, voire dans un département voisin.

Afin que cette réforme de l'enseignement des langues vivantes ne se fasse pas au détriment des territoires ruraux, il lui demande quelles actions le Gouvernement compte entreprendre pour contenir les trop grandes inégalités dans la disparition des classes bi-langues et donc pour ne pas pénaliser les élèves en zones rurales.

Réponse

Cette question n'a pas encore de réponse.

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