par email |
M. Guy-Dominique Kennel attire l'attention de Mme la ministre des affaires sociales et de la santé sur la souffrance des familles qui ont fait confiance et ont vacciné leur enfant au moyen du Méningitec, ce vaccin, distribué par le laboratoire Centre spécialités pharmaceutiques (CSP) en France et produit par le laboratoire américain Nuron Biotech, dont vingt-et-un lots, produits en 2012, devaient être, par mesure de précaution et à la demande de l'agence nationale du médicament et des produits de santé (ANSM), retirés de la vente à partir du 25 septembre 2014 mais auraient, tout de même, continué à être livrés à plusieurs pharmacies.
Un procès a été ouvert, le 22 septembre 2015, à Clermont Ferrand. Trente-deux familles ont porté plainte à la suite de la découverte des lots défectueux de Meningitec mais ce sont, en réalité, 240 familles qui sont concernées.
Ces familles de toute la France reprochent au laboratoire CSP d'avoir acheminé des seringues défectueuses car contenant des résidus de métaux lourds. Des analyses capillaires ont permis de détecter des concentrations de plomb, étain, silicium et aluminium dans les cheveux des personnes vaccinées. Ces dernières, parmi lesquelles de très nombreux enfants, souffriraient depuis de symptômes persistants. Pire : certains nourrissons auraient développé des maladies graves comme la sclérose en plaques ou des maladies auto-immunes.
Face à ce qui pourrait s'apparenter à un scandale sanitaire, plusieurs familles ont initié une pétition à l'attention du ministre des affaires sociales et de la santé. Ces familles ont besoin de réponses et de savoir quels sont les éventuels risques encourus pour la santé de leurs enfants, et surtout ce qu'ils doivent faire. Il lui demande une réponse claire et précise sur les risques effectifs et sur les moyens qui seront mis en oeuvre pour accompagner et rassurer les familles inquiètes et désemparées.
Cette question n'a pas encore de réponse.
Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette question.