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M. Jacques Gillot attire l'attention de M. le ministre de l'intérieur à propos de la détérioration du climat sécuritaire en Guadeloupe.
En effet, le constat de la violence est accablant aux Antilles et singulièrement en Guadeloupe, détenant le triste palmarès de département le plus violent de France, proportionnellement au nombre d'habitants.
De plus, une note interne des forces de l'ordre indiquait récemment l'émergence d'une tendance nouvelle depuis deux ans, celle d'un vaste trafic d'armes à feu issu de la contrebande internationale transitant par la Caraïbe anglophone.
Il lui demande les moyens que l'État compte mettre en œuvre pour combattre cette violence et éradiquer le développement inquiétant de ce marché illicite d'armes à feu en Guadeloupe, largement facilité par la porosité de ses frontières. Les forces de l'ordre elles-mêmes sollicitent le renfort en terme d'effectifs et de matériels pour mener à bien leurs missions.
Parallèlement au contexte sécuritaire métropolitain et européen certes extrêmement tendu, il n'est pas concevable de laisser se banaliser en Guadeloupe ce phénomène de records de délinquance, de violence, d'assassinats et de se résoudre à les classer parmi les faits divers.
L'égalité réelle ultramarine poursuivie par le président de la République, avec la création récente d'un secrétariat d'État dédié à cet effet, ne peut concerner uniquement le volet économique des outre-mer sans se préocuper du volet sécuritaire, tant du point de vue des principes républicains que de la réalité économique du secteur touristique, fortement dépendant du climat de violence dans l'archipel guadeloupéen.
Cette question n'a pas encore de réponse.
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