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M. Gaëtan Gorce expose à Mme la ministre du travail, de l'emploi, de la formation professionnelle et du dialogue social les éléments suivants qui témoignent des difficultés concrètes auxquelles sont confrontés les jeunes demandeurs d'emploi.
Il prend l'exemple d'une jeune femme qui, à l'issue d'une formation financée par un emprunt personnel, a réussi à occuper un premier emploi le temps nécessaire à la constitution de droits à l'allocation chômage (960 € par mois sur un an maximum).
Pour compléter son expérience, cette jeune femme décide néanmoins d'assurer un remplacement d'une semaine dans son secteur d'activité.
Au vu de l'estimation du salaire qu'elle devrait obtenir et qu'elle signale consciencieusement à Pôle emploi (540 € net), celui-ci ne lui verse alors pour décembre qu'une allocation réduite à 400 €, ce qui ajouté à son salaire (540 + 400 = 940 €) représente un montant inférieur à l'allocation chômage mensuelle qu'elle aurait perçue sans travailler.
Faute que son employeur ait transmis par voie électronique son attestation de travail et de salaire dans les délais, elle se voit par ailleurs appliquer une nouvelle minoration de son allocation pour janvier alors que son salaire ne lui a toujours pas été versé.
Elle devra donc faire face à ses dépenses (loyers, mensualités d'emprunt, etc.) via un découvert bancaire dont elle aura au final à supporter les frais une fois sa situation régularisée.
Il aimerait savoir ce qu'elle pense d'une telle situation.
Cette question n'a pas encore de réponse.
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