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Mme Catherine Procaccia appelle l'attention de M. le ministre de l'intérieur sur le rattachement des brigades anti criminalité (BAC) des Hauts-de-Seine, de la Seine-Saint-Denis et du Val-de-Marne à Paris, malgré l'opposition des policiers de la BAC, en particulier celle du Val-de-Marne.
Ce n'est pas la mutualisation des moyens qui pose problème puisque dans les faits elle est déjà effective, mais plutôt la perte du lien avec le territoire qui a maintes fois prouvé son efficacité.
En effet, la fusion des BAC se traduira par une ouverture des postes sur l'ensemble de l'agglomération parisienne à des recrues sans connaissance pointue du terrain d'exercice de leur fonction. Pourtant la compréhension immédiate des spécificités du territoire et particulièrement celle des individus est indispensable à l'efficacité de cette brigade.
Cette connaissance ne s'acquiert pas en un jour mais demeure un des atouts nécessaires à la réussite de l'action des BAC.
Une concertation entre le ministre de l'intérieur et les brigades anti criminalité est-elle prévue pour répondre à leurs préoccupations légitimes ?
En outre, face aux armes de guerre d'un calibre très puissant qui sont maintenant utilisées couramment par les délinquants, les BAC de Paris et de la petite couronne vont être plus lourdement équipées avec de nouveaux fusils d'assaut.
Elle aimerait savoir si ces policiers spécialisés pourront bien être formés et s'entraîner sur de nouveaux stands de tir adaptés à ce nouvel armement.
Un seul stand de tir répondant aux exigences d'entraînement de ces nouvelles armes semble pour l'instant exister en Île-de-France.
Elle aimerait donc connaître les solutions qu'il envisage de prendre afin d'assurer efficacement et en toute sécurité la formation des policiers.
Cette question n'a pas encore de réponse.
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