par email |
M. Philippe Bonnecarrère attire l'attention de M. le ministre de l'économie, de l'industrie et du numérique sur les conséquences des travaux du comité de Bâle sur la distribution des prêts immobiliers dans notre pays.
En effet, ces travaux menacent la pratique des crédits immobiliers à taux fixe en France en remettant en cause le cautionnement comme système de garantie et en exigeant des banques de se focaliser davantage sur la valeur du bien financé que sur la solvabilité des emprunteurs dans leur décision d'accorder un prêt.
La distribution des prêts immobiliers est essentielle pour permettre aux familles de mener à bien leurs projets et chacun connaît l'importance de la filière bâtiment immobilier pour la santé de notre économie. La caution permet la solidarité des générations et est beaucoup moins coûteuse que l'hypothèque. La prise en compte de la solvabilité des ménages et de leur capacité d'effort semble a priori plus favorable à l'exercice de l'ascenseur social que la seule appréciation de la valorisation des biens à acquérir.
Le modèle dit « de banque universelle » des établissements français trouve aussi son application dans la distribution des crédits immobiliers.
Aussi, il lui demande quels sont les moyens que le Gouvernement envisage de mettre en œuvre au soutien de la profession bancaire pour que la réglementation et les standards internationaux prennent mieux en compte les spécificités du crédit habitat en France.
Cette question n'a pas encore de réponse.
1 commentaire :
Le 16/03/2016 à 12:54, Bernard Lombard a dit :
Le véritable problème de base de nos sociétés, c'est le fait qu'il n'y ait que de l'argent dette qui soit disponible.
Car si les banques produisent ex nihilo l'argent des crédits, elles ne créent pas l'argent des intérêts. C'est très important de comprendre ça, car là, est la ruse du pillage.
Exemple : vous empruntez 100 000 € pour un appartement. La banque crée ces 100 000 € à partir de rien, mais vous, vous devrez sur la durée, rembourser 150 à 200 000 € !
Or, ce supplément n'existe pas, puisqu'il n'a été créé que 100 000 €.
Après, c'est juste un jeu de chaises musicales. Tout le monde ne peut pas payer, tant la concurrence est rude pour gagner ces intérêts qui n'existent pas. Les plus faibles et malchanceux se font saisir leurs biens, car il faut bien le prendre quelque part, cet argent introuvable. On aboutit à une incroyable pauvreté. Des centaines de millions de gens n'ont pas accès à l'eau, à un toit pour se loger, à la nourriture ; d'où une peur tenace qui mène les autres à un énervement colossal, lequel conduit à des exigences de privilèges, à la corruption, aux colonisations, aux pillages, massacres, tortures, guerres et autres atrocités.
C'est ainsi que les banques ont volé 60 à 80 % des richesses du monde !
Vous trouvez ce commentaire constructif : non neutre oui