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M. Christian Cambon attire l'attention de Mme la ministre des affaires sociales et de la santé sur l'étendue de la vente de médicaments contrefaits sur internet.
C'est une donnée sans appel : d'après l'organisation mondiale de la santé, 50 % des médicaments vendus sur internet sont des contrefaçons. Ce fléau a décuplé en quelques années au point que 700 000 décès dans le monde seraient dus aux faux médicaments.
Le marché des médicaments en vente en ligne est vingt-cinq fois plus important que celui de l'héroïne et cinq fois plus élevé que la contrebande de cigarettes. Ce nouveau mode d'achat par internet n'est pas sans risque pour le consommateur. En effet, les antibiotiques vendus hors des circuits habituels ne passent pas par la chaîne pharmaceutique contrôlée par les autorités sanitaires.
Un médicament falsifié présente des complications pour la santé en raison des sous-dosages ou surdosages des principes actifs, sans compter la présence de substances toxiques. Actuellement, 13 % des Français achètent leurs médicaments par internet.
Compte tenu de la situation et des complexités sanitaires qu'elle pourrait engendrer sur la population française, il lui demande quels sont les intentions du Gouvernement en ce domaine et les moyens utilisés pour lutter contre les médicaments contrefaits.
Cette question n'a pas encore de réponse.
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