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M. Jean-Paul Fournier interroge M. le ministre de l'agriculture, de l'agroalimentaire et de la forêt, porte-parole du Gouvernement sur les conséquences très lourdes pour l'agro-pastoralisme du retour du loup dans les Cévennes gardoises. En effet, depuis plusieurs mois la présence du canis lupus est avérée dans le département du Gard. Si cette évolution naturelle peut être vue par certains comme positive, notamment pour permettre la régulation d'espèces trop prolifiques, il faut cependant anticiper le coût que cela va engendrer pour les éleveurs de caprins et d'ovins des montagnes cévenoles.
Depuis plusieurs mois, des attaques de loups sur des troupeaux ont même été constatées, comme l'été 2015 à Dourbies. L'agro-pastoralisme, inscrit au cœur de l'identité des Cévennes, a été distinguée par l'Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture comme faisant partie du patrimoine mondial de l'Humanité. Même si loups et bergers ont déjà cohabité par le passé, il ne faudrait pas que ce retour nuise à ce type d'agriculture.
Cette problématique est nouvelle dans le Gard et doit être appréhendée avec sang-froid et détermination, au regard de ce qui s'est déjà passé dans les autres départements français où le loup est revenu. Différentes options sont envisageables pour favoriser l'action des éleveurs de brebis et de chèvres comme la création de périmètres d'exclusion du loup, l'indemnisation des bergers, voire même les prélèvements. Aussi, il lui demande quelles mesures l'État, via son représentant dans le département, va prendre pour permettre aux agriculteurs de maintenir leur activité.
Cette question n'a pas encore de réponse.
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