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M. Jean-Paul Fournier attire l'attention de Mme la ministre des affaires sociales et de la santé sur la question de la spécialité « gynécologie médicale ». Cette spécialité est menacée aujourd'hui de disparition, faute d'attribution de postes d'internes en nombre suffisant pour assurer le remplacement des professionnels partant à la retraite. Ainsi, seul un quart des femmes en âge de consulter ont la possibilité d'avoir accès à un gynécologue médical étant donné leur faible nombre. Pourtant, les bienfaits de ce suivi médical ne sont plus à démontrer en ce qu'il permet un dépistage précoce du cancer, assure un accompagnement de cas comme la stérilité, la ménopause, l'ostéoporose, etc. Face à la pénurie de ces spécialistes qui remet en cause le suivi traditionnel des pathologies féminines, le Gouvernement a créé, pour l'année 2015-2016, vingt places de plus en internat que l'année précédente. Cette augmentation est ainsi venue compléter le quota initial de 68 nouveaux gynécologues en cours de formation. Si cette évolution est appréciable, il est incontestable qu'elle ne suffira pas à combler les conséquences de toutes ces années sans formation et donc de l'absence entière de générations formées. Il lui demande ainsi les mesures qu'elle entend prendre pour remédier à la pénurie de gynécologues médicaux, compte tenu de la formation insuffisante de nouveaux praticiens.
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