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M. Yves Daudigny attire l'attention de M. le ministre des finances et des comptes publics sur les conséquences de la fermeture de la brigade de douanes d'Hirson, sur la sécurité de notre pays.
Le drame qui touche aujourd'hui nos voisins belges nous rappelle avec force et violence notre devoir de protection de la population.
Après les attentats du 13 novembre 2015, le président de la République et le Gouvernement français ont mobilisé des moyens supplémentaires en matière de sécurité pour répondre à l'enjeu de la lutte contre le terrorisme.
Parmi ces moyens, mille postes de douaniers affectés spécifiquement au contrôle des frontières devaient être créés.
La frontière entre la France et la Belgique a acquis ces derniers mois un caractère hautement sensible.
La brigade d'Hirson se situe sur un accès direct vers la Belgique et semble être un point stratégique de la lutte anti-terroriste. Le renforcement des effectifs, à chaque nouvelle menace terroriste, par des forces de gendarmerie atteste de l'importance de ce point de passage.
Aussi, la décision de fermeture de cette brigade, laissant 120 kilomètres de frontière entre Maubeuge et Charleville-Mézières sans contrôle, apparaît inopportune.
Au regard de la menace terroriste particulièrement prégnante, il lui demande si le contexte actuel n'exige pas de revenir sur une décision adoptée en 2012. Dans l'hypothèse du maintien de cette fermeture, il lui demande d'exposer les mesures permettant de garantir la sécurité sur ce point stratégique.
Cette question n'a pas encore de réponse.
1 commentaire :
Le 01/04/2016 à 08:00, edith a dit :
c'est un non sens total la fermeture de cette brigade ! 120 km de frontière sans surveillance, autant dire une voie royale pour toute personne mal intentionnée !
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