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Mme Isabelle Debré appelle l'attention de Mme la ministre des affaires sociales et de la santé sur les vives préoccupations des associations de malades concernant les conditions de dépistage des maladies à transmission vectorielle, en particulier la borréliose de Lyme. Les méthodes diagnostiques utilisées actuellement ne sont pas jugées fiables, le test classique ne portant que sur un nombre limité de souches bactériennes alors qu'il en existe près de trois cents. Par ailleurs, l'érythème migrant, symptôme caractéristique de la maladie, n'est présent que dans un cas sur deux, ce qui peut induire des erreurs de diagnostic et des retards de traitement. Le nombre de personnes réellement affectées par la borréliose de Lyme serait ainsi fortement sous-estimé. Les recherches portant sur celle-ci attestent la nécessité d'un traitement antibiotique au long cours au stade disséminé de la maladie alors que la France limite les traitements entre deux et quatre semaines en vertu d'une conférence de consensus en thérapeutique anti-infectieuse datant de 2006 Compte tenu des conséquences pathologiques particulièrement graves, atteintes neurologiques, rhumatologiques, cardiaques et ophtalmologiques induites par la borréliose de Lyme et les maladies vectorielles à tiques, elle lui demande de bien vouloir lui indiquer si elle envisage d'autoriser des tests diagnostiques plus fiables, notamment allemands, et de mettre un terme aux sanctions qui frappent les médecins soignant hors protocole.
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