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M. René-Paul Savary interroge Mme la ministre des affaires sociales et de la santé au sujet de la prise de psychotropes chez les enfants et adolescents.
Depuis quelques années ont été émises de plus en plus de mises en garde concernant les dangers des psychotropes. De nombreuses études révèlent également les effets graves : anxiété, agitation, troubles sanguins, hallucinations, hostilité, dépression psychotique, myocardite fatale, crise cardiaque, psychose, atteinte hépatique grave, diabète, crises d'épilepsie, suicide, violence et suicide.
Sur le plan international des enfants se voient prescrire des médicaments tels que la ritaline pouvant conduire à des effets qui ne sont pas à prendre à la légère.
Le rapport de l'institut suisse des produits thérapeutiques (Swissmedic) précise que : « le méthylphénidate [ritaline, concerta et quasym] peut aussi causer une perte d'appétit, une perte de poids, une sécheresse de la bouche et des nausées… Cette substance peut également être à l'origine de troubles psychiatriques, tels qu'anxiété et insomnie ou lassitude de vivre et idées suicidaires. Elle est également susceptible de déclencher ou de renforcer un comportement suicidaire ».
Il porte à son attention un problème tout aussi inquiétant au sujet de la prescription d'antidépresseurs pour les enfants et adolescents.
Dans le « British medical journal » de janvier 2016, un des journaux les plus respectés de la littérature médicale, un article intéressant sur les effets secondaires des antidépresseurs de dernière génération a été publié. En reprenant 70 études sur le sujet, dont 18 256 patients, il a été noté que « le risque de suicide et d'agression a été doublé pour les enfants et adolescents prenant des antidépresseurs ». Pour être plus précis, l'article parle de la « suicidality » qui a été doublée. Ce mot est défini par « suicide, tentative de suicide ou comportement de préparation, intention de se faire du mal, ou idée de suicide ».
Cet article conclut : « Par conséquent, nous suggérons de réduire au minimum l'utilisation d'antidépresseurs chez les enfants, les adolescents et les adultes jeunes, étant donné que les effets secondaires graves semblent importants, que les effets bénéfiques sont moindres que ce qui est attendu d'un traitement efficace. Des traitements alternatifs tels que l'exercice ou la psychothérapie semblent avoir plus de bénéfice. »
Il attire l'attention sur le danger qu'enfants, adolescents ou adultes peuvent encourir en consommant des psychotropes.
Au vu de ces éléments, il l'interroge pour lui demander quelles mesures elle compte prendre à ce sujet.
Cette question n'a pas encore de réponse.
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