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M. Jean-Noël Guérini appelle l'attention de Mme la ministre des affaires sociales et de la santé sur les retards des médecins lors d'une consultation en établissement de santé.
Une enquête menée de mi-octobre 2015 à mi-avril 2016 par l'association CLCV (Consommation, logement et cadre de vie) s'est penchée sur ces retards, leur quantification et la perception qu'en ont les usagers. Il ressort des 879 témoignages exploitables sur toute la France que 75,4 % des médecins reçoivent leurs patients en retard par rapport à l'heure de rendez-vous, lors d'une consultation programmée à l'hôpital ou en clinique. Ces retards dépassent trente minutes dans un grand tiers des cas et atteignent même plus d'une heure dans 17 % d'entre eux. Source de fatigue et de stress, ils sont ressentis comme gênants, voire très gênants par 73 % des patients dès lors qu'ils dépassent la demi-heure. Si les impondérables sont compréhensibles, l'absence d'explications l'est beaucoup moins ; or, les patients sont rarement tenus informés (14 %) et seuls 22 % des médecins présentent des excuses. De surcroît, certains retards sont imputables à la pratique du rendez-vous unique : plusieurs patients obtiennent un rendez-vous en même temps et le premier arrivé est le premier reçu.
La charte de la personne hospitalisée rappelant, dans ses principes généraux, que « les établissements de santé garantissent la qualité des traitements, des soins et de l'accueil », il souhaiterait savoir ce qu'elle envisage pour parvenir à une meilleure gestion des rendez-vous.
Cette question n'a pas encore de réponse.
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