Question soumise le 26 mai 2016

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M. Jean-Noël Guérini appelle l'attention de Mme la ministre des affaires sociales et de la santé sur la présence de déserts médicaux dans les quartiers prioritaires de la politique de la ville.

Le premier rapport de l'observatoire national de la politique de la ville (ONPV), présenté le 3 mai 2016, relève que « les quartiers prioritaires présentent un déficit généralisé d'offre de soins ambulatoire et hospitalière en comparaison de ce qui est observé dans leurs agglomérations. » Un tableau recensant le nombre de professionnels de santé pour 100 000 habitants en 2014 indique ainsi que les médecins généralistes sont 1,5 fois moins présents dans les quartiers prioritaires que sur l'ensemble de leurs agglomérations, tandis que les chirurgiens-dentistes et les médecins spécialistes libéraux sont respectivement 2,6 et 3,4 fois moins nombreux. Même s'il convient d'apporter des nuances à ces chiffres qui ne tiennent compte que des professionnels libéraux, le décalage reste notable, d'autant que l'offre de soins de proximité est particulièrement hétérogène dans les quartiers prioritaires : près du tiers d'entre eux n'accueille aucun équipement de santé de proximité et près de 9 % aucun équipement de santé du tout.

En conséquence, il souhaiterait savoir comment elle souhaite favoriser un meilleur ancrage territorial de l'offre de soins dans les quartiers prioritaires de la politique de la ville.

Réponse

Cette question n'a pas encore de réponse.