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M. Roger Karoutchi attire l'attention de Mme la ministre de l'éducation nationale, de l'enseignement supérieur et de la recherche sur les carences de la non-sélection en licence, dans l'enseignement supérieur français, et les défis que cela impose. La polémique de mai 2016 sur le tirage au sort des lycéens postulant pour une première année commune aux études de santé (PACES) témoigne bien des limites d'un système dont les capacités d'accueil ne peuvent répondre aux inscriptions croissantes des étudiants et des bacheliers. Le code de l'éducation nationale dispose que « le premier cycle est ouvert à tous les étudiants titulaires du baccalauréat ». Or, les chiffres démontrent une réalité qui interroge sur la pertinence de maintenir un tel système pour des raisons pédagogiques. Ainsi, 50 % des bacheliers généraux parviennent à valider leur licence, contre 12 % des bacheliers technologiques et seulement 6 % des bacheliers issus de filières professionnelles. Ce système vise aujourd'hui à encourager l'échec par un manque de pédagogie et d'orientation des bacheliers vers des filières professionnelles ou d'alternance souvent plus appropriées à leur profil académique. L'information et l'orientation des lycéens sont pourtant les éléments clés permettant à chacun de trouver sa voie suivant ses attentes, ses choix professionnels futurs et son profil.
C'est pourquoi il lui demande de bien vouloir lui indiquer quelles mesures elle compte mettre en œuvre pour permettre un meilleur accompagnement des bacheliers dans leurs choix d'orientation dans l'enseignement supérieur.
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