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M. Philippe Bonnecarrère attire l'attention de M. le ministre de l'agriculture, de l'agroalimentaire et de la forêt, porte-parole du Gouvernement sur les modalités de conservation des semences.
Une enquête publiée en mai 2016 dans la presse a permis au public français de prendre connaissance de la mise en place par la Norvège d'une « chambre forte mondiale des semences » dans le sous-sol de l'île du Spitzberg. L'ampleur de ce travail de conservation et donc de préservation à très long terme de la biodiversité surprend agréablement, surtout à partir du moment où l'initiative est bien celle de l'État norvégien et non celle des industriels.
La France ne participe pas à cette expérience, ce qui relève de sa souveraineté nationale et n'est pas discuté. À côté des multiples initiatives qui peuvent être menées localement, l'indication suivant laquelle la priorité française irait aujourd'hui à la mise en ordre des collections nationales, à leur structuration plutôt qu'à la sauvegarde à long terme des graines matérialisant des milliers de variétés est plus surprenante.
Il lui est demandé d'une part quelle forme prend la structuration des collections nationales et d'autre part quels sont les programmes en cours envisagés par notre pays en vue de la sauvegarde à long terme du patrimoine végétal.
Cette question n'a pas encore de réponse.
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