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Mme Isabelle Debré appelle l'attention de Mme la ministre de la culture et de la communication sur l'architecture d'intérieur. Mondialement reconnue grâce aux réalisations de grands architectes d'intérieur français, cette profession, qui poursuit un objet propre et requiert des compétences spécifiques, souffre régulièrement de son assimilation à celle d'architecte, entendue de manière générique, et de l'absence de dénomination réservée. Plusieurs éléments distinctifs plaident cependant en faveur d'une reconnaissance différenciée et d'une protection particulière du métier d'architecte d'intérieur : une formation de niveau « bac + 5 », centrée sur les arts appliqués et dispensée dans des écoles prestigieuses telles que l'école nationale supérieure des arts décoratif, l'école Boulle, l'école nationale supérieure des arts appliqués et des métiers d'art ou encore l'école Camondo, des diplômes portant le titre d' « architecte d'intérieur » certifiés par la commission nationale de la certification professionnelle, ainsi qu'un encadrement professionnel exigeant pratiqué par le conseil français des architectes d'intérieur. Or, les architectes d'intérieur pâtissent de la multiplication d'établissements d'enseignement insuffisamment encadrés mais aussi de la concurrence d'un certain nombre de personnes exerçant la profession sans disposer des diplômes requis ni des assurances nécessaires. Dans ce contexte, elle lui demande de bien vouloir lui indiquer les mesures que le Gouvernement envisage de mettre en œuvre afin de mettre un terme à cette situation préjudiciable tant aux professionnels eux-mêmes qu'aux clients faisant appel à leur expertise et leurs conseils.
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