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M. Jean-Noël Guérini appelle l'attention de Mme la ministre du travail, de l'emploi, de la formation professionnelle et du dialogue social sur les conséquences sanitaires et sociales préjudiciables du chômage pour les personnes touchées et leurs proches.
Le 10 mai 2016, le Conseil économique social et environnemental (CESE) a adopté, à l'unanimité, un avis concernant l'impact du chômage sur les personnes et leur entourage. Le CESE y relève que le chômage est source de nombreuses pathologies, comme les conduites addictives, la détérioration de la santé physique et mentale, la surmortalité. Quielque 10 000 à 14 000 décès par an lui seraient ainsi imputables. Il augmenterait les maladies cardiovasculaires et les cancers, mais également le risque de connaître un épisode dépressif. Face à ce constat alarmant, le CESE en appelle à l'impulsion d'une politique publique adaptée et coordonnée et formule des recommandations susceptibles de renforcer le caractère global de l'accompagnement des personnes en situation de chômage.
Alors que le chômage touche 10,6 % de la population active et que 5,4 millions de personnes alternent chômage et emploi précaire, il lui demande si elle compte inspirer son action des préconisations du CESE, notamment celle qui consiste à réaliser un bilan médical dès le premier entretien avec le conseiller de pôle emploi.
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