par email |
M. Alain Joyandet attire l'attention de Mme la ministre des affaires sociales et de la santé sur les difficultés financières rencontrées par le centre hospitalier régional et universitaire (CHRU) de Besançon suite aux travaux de désamiantage qu'il a réalisés sur site de « Minjoz ».
En effet, depuis 2010, le CHRU de Besançon doit faire face à des opérations incessantes de désamiantage, dangereuses et très coûteuses, pour son principal site. Dans ce contexte, les patients, les infirmières, les médecins, les aides-soignantes, les étudiants ou encore les agents techniques encourent des risques sanitaires sérieux et graves. Les différentes enquêtes, menées par la police nationale, l'office central de lutte contre les atteintes à l'environnement et à la santé publique (OCLAESP – gendarmerie) et l'inspection du travail, le confirment. Face à cette réalité, l'État ne peut rester les yeux fermés. L'amiante reste toujours omniprésente dans cet hôpital. Le CHRU de Besançon doit absolument être reconnu comme établissement public amianté pour pouvoir bénéficier, en conséquence, d'un véritable soutien financier de la part de l'État.
Le coût des travaux de désamiantage déjà réalisés s'élève à 8 millions d'euros, selon la direction de l'hôpital, et 15 millions d'euros selon les syndicats. Ces dépenses ne vont pas cesser de sitôt : huit étages du bâtiment attendent encore d'être débarrassés de ce matériau toxique. De plus, l'établissement va devoir procéder assez rapidement au remplacement de ses fenêtres obsolètes, vétustes et dont les joints sont amiantés.
Seul face à cette situation, le CHRU de Besançon tente de surmonter ces lourds désagréments financiers. Aussi, la qualité du service ne tardera pas à se détériorer si rien n'est fait. L'État doit impérativement tendre la main à cet établissement en lui accordant une aide financière particulière pour qu'il se sorte rapidement de cette situation qui dure depuis trop longtemps.
Cette question n'a pas encore de réponse.
Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette question.