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M. Guy-Dominique Kennel attire l'attention de M. le secrétaire d'État, auprès du ministre des affaires étrangères et du développement international, chargé du commerce extérieur, de la promotion du tourisme et des Français de l'étranger sur la dérive spéculative qui enferme l'industrie de la transformation du bois. En effet, la demande du consommateur s'exprime à nouveau en faveur du bois de chêne et une proportion croissante est exportée en Chine sans avoir été transformée. Le cumul de cette exportation et de la réduction de la ressource mobilisable a entraîné une division par deux en sept ans du volume disponible pour les scieries françaises, passé de 2,45 millions de m3 en 2007 à 1,25 millions de m3 en 2014. Ainsi les grumes exportées représentent 30 % du volume disponible mais 3 % seulement de la valeur ajoutée du secteur. Par ailleurs l'exportation de grumes représente un emploi direct alors que l'industrie de la transformation en représente dix. C'est pour cela que 80 pays ont refusé toute exportation de bois avec la Chine. Il lui demande si l'instruction technique 2016-277 de la direction générale de l'alimentation sera bien appliquée à partir du 1er juillet 2016, ce qui permettrait d'ajuster notre législation sur celles de l'Allemagne ou de la Belgique en privilégiant le traitement des grumes par fulmination dans des locaux spéciaux et non plus par pulvérisation de cyperméthrine en forêt.
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