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Mme Françoise Gatel attire l'attention de Mme la ministre des affaires sociales et de la santé au sujet de la pénurie de médecins généralistes.
Selon une étude du conseil national de l'ordre des médecins (CNOM), le nombre de médecins généralistes a diminué de 8,4 % entre 2007 et 2016. Elle estime que la France pourrait avoir perdu 1 généraliste sur 4 entre 2007 et 2025.
Malgré les incitations financières proposées par l'État et l'assurance maladie qui génèrent souvent un effet d'aubaine, certaines zones restent encore notoirement sous-dotées.
L'élargissement du numérus clausus n'est pas suffisant pour pallier les conséquences de l'évolution des aspirations des jeunes générations de médecins, qui privilégient aujourd'hui une certaine qualité de vie (comme la proximité d'écoles ou le travail du conjoint), mais qui semblent se détourner de l'exercice libéral ; en neuf ans, le nombre de généralistes préférant l'exercice salarié a ainsi augmenté de 5,3 %.
Le métier de généraliste doit également être mieux appréhendé par les étudiants en médecine. Je pense notamment au principe de stage obligatoire pour les étudiants pour une immersion précoce dans l'environnement professionnel.
Ainsi, les mesurettes et plans successifs ayant montré leur limite, elle lui demande si le Gouvernement, compte tenu de la gravité de la situation, envisage de proposer de véritables réformes structurelles pour lutter efficacement contre ce phénomène de désertification médicale qui ne cesse de croître.
Cette question n'a pas encore de réponse.
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