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M. Roland Courteau attire l'attention de Mme la ministre de l'éducation nationale, de l'enseignement supérieur et de la recherche sur les sujets des épreuves anticipées du bac de français proposés en 2016.
Ont été ainsi proposés comme sujets des auteurs tels que Voltaire, José Marie de Hérédia, Albert Samain, Jean Cocteau, pour la série littéraire (L).
Concertant les séries économique et sociale (ES) et scientifique (S), ont été proposés : Victor Hugo, Émile Zola, Anatole France, Paul Éluard et les séries des sciences et technologies tertiaires (STT) : d'Alembert, Jules Verne, Albert Robida, Michel Serres…
Il lui indique que l'on peut s'étonner de l'absence totale de femmes parmi les auteurs proposés.
Il lui fait remarquer qu'il s'agit là d'un « oubli » qui ne fait que confirmer la précédente étude qu'il avait lui-même conduite dans le cadre des travaux de la délégation aux droits des femmes et à l'égalité des chances entre les hommes et les femmes du Sénat, démontrant que les manuels scolaires ne sont pas les vecteurs d'égalité entre les femmes et les hommes que l'on pourrait souhaiter et restent des outils pédagogiques largement perfectibles, sur le plan de l'éducation à l'égalité (rapport d'information n° 645, 2013-2014).
L'« invisibilisation » des femmes dans les manuels d'histoire ou scientifiques ou encore leur sous-représentation numérique dans certains manuels de mathématiques est manifeste.
Il lui demande de bien vouloir lui faire connaître son sentiment par rapport aux choix effectués en 2016, sur les sujets des épreuves du bac de français, parmi lesquels de grandes absentes : les femmes.
Il lui demande également quelles initiatives sont susceptibles d'être prises, permettant à l'avenir de corriger une telle situation.
Cette question n'a pas encore de réponse.
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