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M. Gilbert Barbier attire l'attention de Mme la ministre des affaires sociales et de la santé sur la carence aggravée de gynécologues médicaux en région de Franche-Comté.
Avec douze gynécologues médicaux encore en exercice pour l'ensemble de la région au 1er janvier 2016 (ils étaient dix-sept au 1er janvier 2014), la densité pour 100 000 femmes s'établit à 1,9. Le Jura, notamment, qui en avait encore quatre, n'en a plus que deux, ce qui correspond à une densité de 1,4 pour 100 000 femmes. Dans le Territoire de Belfort, où il y en avait encore deux, il n'en reste plus qu'un seul.
Tous les départements sont touchés, certains n'ont plus aucun gynécologue médical, d'autres n'en ont plus qu'un seul. Il faut aller de plus en plus loin, patienter de plus en plus longtemps, s'inscrire sur liste d'attente pour être reçue en consultation. De plus en plus de femmes renoncent, sans même parler des jeunes pour qui le plus souvent il n'est même plus question d'accès à la gynécologie médicale. C'est une catastrophe sanitaire qui se prépare. Elle est en route. Il est de la responsabilité des pouvoirs publics de l'arrêter.
Cette situation est due à la suppression pendant de nombreuses années de postes d'internes et, malgré le rétablissement de quelques postes ces dernières années, il apparaît que le nombre autorisé est très insuffisant pour combler dans les années qui viennent les départs en retraite.
Aussi, il lui demande de bien vouloir examiner avec attention la possibilité d'ouvrir de nouveaux postes d'internes en gynécologie médicale, et en particulier en Franche-Comté.
Cette question n'a pas encore de réponse.
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